ENTREPRENEURIAT EN COTE D’IVOIRE : ADJAME, SANS DOMICILE FIXE KOFFI AFFOUE ODETTE VEND DU PLACALI POUR S’EN SORTIR

 ENCOURAGEONS LES FEMMES BATTANTES

Comme toutes ces mères qui se battent au quotidien pour trouver de quoi faire vivre leurs familles en Afrique de l’ouest particulièrement les braves mamans de la cote d’ivoire. Dame Koffi Affoué fait partir de cette génération de femmes indépendantes qui n’attend vraiment rien d’un homme pour sa survie. Originaire, de la région de Bouaké précisément de Touro, un village situé à quelques kilomètres de la ville de Katiola, Koffi Affoué Odette analphabète de son état comme la majorité des mamans du monde rural en Afrique, vend du ‘’placali’’ accompagné de ‘’kploho’’ la peau de bœuf, pour s’en sortir des difficultés de la vie.

Arrivée à Abidjan par le biais de sa sœur, pour se chercher comme on le dit si bien en Noushi, notre grouilleuse s’installe dans la commune commerciale d’adjamé après le décès de son mari. Avec un enfant sous sa responsabilité, livrée à elle-même dans la capitale politique, dame Koffi Affoué âgée de la quarantaine s’investi dans la commercialisation du placali, la patte de manioc accompagné de sauce graine et de gombo, un mets très apprécié par les ivoiriens comme la viande de porc depuis un certains nombres d’années. 

Tout se passe au 220 logements d’adjamé non loin du 7ème arrondissement du commissariat de police. Située sous un hangar de fortune, érigé en dortoir tard dans les nuits, Koffi affoué communément appelé ‘’mamie placali’’ par ses clients et ses voisins, vous sert du bon placali et du cabato avec joie et taquinerie tous les jours, pratiquement 24H sur 24.

« Moi quand je veux bien manger du bon placali quelque soit l’heure c’est chez mamie placali je viens, toujours prête pour nous » a laissé entendre Pierre, un client.

Passionnée de son petit restaurant à ciel ouvert et amoureuse de l’entrepreneuriat, mamie placali sans suffisamment de moyens financiers essaye tant bien que mal de s’investir dans l’élevage de poulets africains et d’abeilles dans son village natal depuis deux ans. Ne laissant personne indifférente à cause de son courage et de sa bonne humeur, elle fait sa petite renommée dans son quartier.

 Aujourd’hui, elle voudrait bien l’aide d’une âme généreuse afin de trouver un toit pour dormir, un espace plus grand pour sa vente de placali ainsi qu’un emploi pour son unique fils en classe de terminal.

Selon Koffi affoué Odette, c’est la vente de placali qui lui ouvrira les portes de la réussite à Abidjan.

« Mon seul travail que je connais, c’est vendre placali donc je ne peux pas laisser pour suivre garçon ou jouer avec mon travail aujourd’hui, ma réussite viendra d’ici » a-t-elle déclaré lors de son interview par le Grouilleur.TV.

 Focus sur le travail bien fait, cette veuve de la quarantaine, courageuse et battante voudrait une jeunesse entreprenante, capable de mener toute activité positive pour se faire une place au soleil et non une jeunesse à la recherche du gain facile car de plus en plus la vie devient difficile pour les personnes issues des familles pauvres.

ALEX ADOU pour LE Grouilleur.TV

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